Soigner le Shen, c’est soigner la vie. Dans la pratique, cela signifie nourrir le sang, apaiser le Cœur, harmoniser le souffle.
Mais cela suppose aussi une attitude : être présent sans chercher à réparer. Souvent, un geste simple, une écoute sincère, un contact juste permettent à la vie de retrouver d’elle-même son équilibre.
Comme le rappelle Nicole Tremblay, " Quand le Cœur est tranquille, le Shen brille naturellement ". Ce n’est donc pas une conquête, mais un retour à la simplicité. Le praticien ne "crée" pas la paix, il en restaure la possibilité.
Ohashi dit encore, " En relâchant le corps, on laisse la vie circuler à nouveau ". Et c’est bien cela : le Shen ne demande pas à être éveillé, il demande à être accueilli.